D’après l’enquête Fécond, en France 4,3 % des femmes et 6,3 % des hommes déclarent ne pas avoir et ne pas souhaiter d’enfant (Debest et al., 2014). Cet écart au discours pro-nataliste est susceptible de générer de la stigmatisation. Concernant les femmes plus spécifiquement, ce choix entre en conflit avec les rôles qu’on assigne à leur genre. Dans la perspective de mieux appréhender cette stigmatisation et parce qu’elle semble peu étudiée dans le contexte français, ce projet de recherche vise notamment à étudier l’étudier en lien avec le sexisme ambivalent. Plus spécifiquement, nos différentes études visent à s’intéresser à la stigmatisation des individus qui ne souhaitent pas avoir d’enfant ou qui souhaitent avoir accès à la stérilisation définitive. De surcroît, nous souhaitons également étudier la stigmatisation perçue des individus qui ne souhaitent pas avoir d’enfant. Afin d’avoir une vue d’ensemble sur ces enjeux, nous projetons d’interroger par ailleurs le personnel soignant.