THEMATIQUES

Thematiques

L’UPR APSY-v (Activités Physiques et Sportives et processus PSYchologiques : recherche sur les Vulnérabilités) » vise l’étude du rôle de l’activité physique et/ou des processus psychologiques dans la majoration ou la diminution des risques encourus ou perçus des populations vulnérables. Elle s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé et d’amélioration de la longévité des populations vulnérables ou en situations de vulnérabilité. Cette équipe s’inscrit dans une perspective de vie entière, croisant processus psychologiques, mode de vie et hygiène de vie. Elle met à profit, autour d’objets d’étude communs, les différentes compétences d’enseignants-chercheurs en Psychologie et en STAPS de l’Université de Nîmes. En appui sur ces deux grands champs disciplinaires, les travaux de l’UPR APSY-v mobilisent les concepts et les théories de champs tels que la nutrition, la physiologie humaine, la psychologie sociale, la psychologie cognitive, la psychologie du développement, la psychologie clinique, la psychologie de la santé, la sociologie du sport et de la santé, l’activité physique et l’activité physique adaptée.


Le projet scientifique s’articule autour de deux objectifs principaux :

Objectif 1 : Etude des facteurs de risque et de protection des populations vulnérables ou en situations de vulnérabilité 

Ce premier objectif vise l’analyse des facteurs et des processus participant à la majoration ou à la diminution des risques encourus ou perçus chez des populations vulnérables ou en situations de vulnérabilité. Sont mis au coeur de cet axe les travaux de recherche évaluant les interactions entre processus psychologiques, mode de vie et hygiène de vie. Plus spécifiquement, seront étudiées les interactions entre des processus cognitifs (raisonnement, détection du conflit cognitif, processus attentionnés), sociaux (cognition sociale, comparaison sociale, stigmatisation), émotionnels (affect, régulation affective, stratégies de régulation émotionnelle), et comportementaux  (personnalité, pratiques parentales, autorégulation comportementale, stratégie de coping). Ces processus seront étudiés conjointement à des facteurs tels que le mode de vie (état sédentaire), l’hygiène de vie (alimentation) ou encore l’activité physique (type d’activité, fréquence). Une attention particulière sera accordée à l’étude des inégalités et des freins socio-culturels dans l’accès aux pratiques physiques et sportives.

Objectif 2 : Mise en oeuvre et évaluation de dispositifs d’intervention visant à réduire les risques des populations vulnérables

Ce second objectif porte, quant à lui, sur la mise en oeuvre et l’évaluation de dispositifs d’intervention innovants visant la réduction des risques et la promotion de la santé auprès de populations vulnérables. Sont mis au coeur de cet axe la mise en oeuvre de dispositifs innovants visant l’amélioration de la qualité de vie et de la longévité des populations vulnérables, ainsi que l’évaluation de dispositifs existants. Plus spécifiquement, seront évalués : des intervention psychoéducatives (auprès de personnes souffrant de troubles psychiatriques tels que la schizophrénie ou le trouble bipolaire, ainsi que de leurs proches), des intervention psychothérapeutiques (thérapies comportementales, cognitives, et émotionnelles, intervention de pleine conscience, hypnose), des programmes d’Education Thérapeutique du Patient (auprès de personnes souffrant de maladies somatiques telles que l’obésité ou le cancer), des programmes d’activités physiques adaptées, le dispositif sport sur ordonnance, l’impact de la création d’une maison sport-santé sur le Gard, ou encore des interventions ou programmes anti-stigmatisation des troubles psychiatriques.