PRESCAPP

Membres de l'équipe

R. Didierjean; V. Tchirkov

Responsable scientifique

Julie THOMAS

Financements

– IRESP (150 000 euros)
– MSH Lyon St-Etienne (16 000 euros)
– Fondation Université Jean Monnet de St-Etienne 

Laboratoires principaux et porteurs de projet

– Centre Max Weber (UMR 5283, Site univ. Lyon St-Etienne) – Julie THOMAS
– APEMAC (EA 4360, Univ. Lorraine) Flavien BOUTTET
– APSY (UPR, Univ. Nîmes) – DIDIERJEAN

Laboratoires partenaires

LVIS , SNA-EPIS (EA 4607, Univ. St-Etienne), CHU St-Etienne (service Médecine générale), Chaire santé des aînés (Univ. St-Etienne), VIPS2 (EA 4636, Rennes et Angers), Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (LINES, Univ. Lausanne, Suisse), School of Sport and Exercise Science (Univ. Kent, UK), DevAH (EA 3450, Univ. Nancy), SANTESIH (EA 4614, Univ. Montpellier), URMIS (UMR 8245, Univ. Nice), LABERS (EA 3149, Univ. Brest)

Résumé du projet

L’étude de dispositifs pionniers de prescription d’APA pour des personnes en ALD (prévue depuis la loi de 2016) met en évidence l’importance des interventions auprès des personnes précaires en termes d’accès aux droits humains. Mais en parallèle, les disparités locales d’organisation, les pratiques hétérogènes des médecins traitants, l’intériorisation des discours sur les « bonnes pratiques » surtout par les catégories sociales les moins vulnérables, et la question cruciale du (non) remboursement interrogent quant aux possibilités d’aggravation des ISTGS avec le développement de la PAP. En outre, en faisant de l’APA « une thérapeutique à part entière » (HAS, 2011), la nouvelle disposition législative initie le passage d’un régime de recommandation sanitaire à celui de prescription médicale, imposant alors de questionner les pratiques au regard des processus de responsabilisation individuelle et de capacitation des personnes. Le projet PrescAPP, financé par l’IRESP, entend plus particulièrement se centrer sur la question des effets de la législation nationale de « prescription médicale » sur les acteurs sociaux concernés dans différents territoires français. Il nous permettra alors d’analyser des publics considérés, dans le cadre des politiques publiques, comme « vulnérables » sur le plan de la santé : des personnes vieillissant avec une « maladie chronique », avec d’autres types d’incapacités, ou encore précaires socialement et économiquement. Il s’agira d’analyser comment l’accès, ou l’absence d’accès, à la PAP et par suite à des dispositifs dédiés, peut être un facteur aggravant ces situations de « vulnérabilités » ; ou au contraire si la PAP peut intervenir comme un moyen de capacitation, d’accroissement des possibilités tant fonctionnelle que sociale et d’égalité. Ce projet interdisciplinaire a pour objectifs d’une part d’étudier les effets de la PAP et les pratiques de l’ensemble des acteurs de terrain (personnes concernées, médecins généralistes, autres professionnels de santé et de l’AP) sur les différents territoires et de comparer les configurations sociales locales ; et d’autre part de questionner sociologiquement les effets de la prescription, dans les parcours de prise en charge, en matière de capacitation et du maintien de l’autonomie fonctionnelle et sociale, ou de redoublement des inégalités de santé (liées au statut socio-économique, au genre, à l’ethnicité, à l’âge).