Pre.s.age

Membres de l'équipe

M.Deshayes, A.Goncalves

Partenaires

Partenaire Unîmes : B.Gisclard (Projekt – Université de Nîmes)

Autres partenaires : LAMHESS (Laboratoire Motricité Humaine Expertise Sport Santé), ESPACE (Etudes des structures, des processus d’adaptation et des changements de l’espace), LAPCOS (Laboratoire d’Anthropologie et de Psychologie Cliniques, Cognitives et Sociales), IRCAN (Institute for Research on Cancer and Aging, Nice), CoBteK (Cognition, Behavior, and Technology), TIRO-MATOs (Transporteurs en Imagerie et Radiothérapie en Oncologie – Mécanismes Biologique des Altérations du Tissu Osseux), SENS (Sport et Environnement Social).

Financement

ANR – 3 500 000 euros

Durée

36 mois

Résumé du projet

Pré.S.age : Personalized program for preventing loss of autonomy in the elderly: accessibility, empowerment, and environmental adaptations

Le vieillissement démographique est un défi majeur à l’échelle mondiale et particulièrement pour le territoire des Alpes-Maritimes où plus du tiers de sa population a déjà dépassé les 65 ans. Bien que l’espérance de vie ait augmenté, l’espérance de vie en bonne santé a diminué. La prévention personnalisée de la perte d’autonomie est une priorité stratégique, mais les programmes actuels ont des limites car ils sont beaucoup trop génériques, ne prennent pas suffisamment en compte les facteurs sociaux, environnementaux et individuels et sont peu accessibles aux personnes éloignées du système de soin. Ce projet doit permettre de sortir d’une vision uniquement médical des programmes de préventions de la perte d’autonomie. L’objectif final de ce projet est donc de développer un programme de prévention de la perte d’autonomie chez les personnes âgées éloignées du système de soin en utilisant trois concepts centraux : l’accessibilité, l’empowerment et l’individualisation. Dans le cadre du défi 3, nous souhaitons interroger les freins et les déterminants de l’accessibilité et de l’adhésion à long terme aux programmes de prévention de la perte d’autonomie à destination des personnes âgées. Pour cela, nous utiliserons une approche socio-écologique de la santé, afin d’identifier les conditions individuelles, environnementales et politiques favorisant l’accès à ces programmes. Dans le cadre du défi 4, nous souhaitons concevoir et évaluer un programme de prévention de la perte d’autonomie basé sur trois concepts cités précédemment. A partir d’une approche interdisciplinaire et d’une co-construction avec les participants, l’ambition de notre projet est d’éclairer par la production de connaissances nouvelles et originales la question de l’accessibilité, de l’engagement et de l’efficacité des programmes de prévention de la perte d’autonomie. Le projet se concentrera également sur les conséquences des expositions environnementales sur la perte d’autonomie, l’empowerment des personnes âgées pour leur prise en charge, l’utilisation des solutions numériques pour optimiser l’adéquation entre les ressources et les besoins, et l’individualisation de la prévention en prenant en compte les facteurs sociaux, culturels, économiques et environnementaux. Le projet mettra les participants au centre de la prévention en leur proposant des parcours de prévention personnalisés et en créant un communauté des utilisateurs qui participera au développement et à l’évaluation du projet. Pour cela, en lien avec les associations et les collectivités territoriales locales, nous allons créer un programme personnalisé de prévention de la perte d’autonomie qui servira de laboratoire en vie réelle pour les différentes équipes intégrées au projet. Tous les participants seront caractérisés sur dix dimensions, et des prélèvements biologiques seront effectués. Un parcours individualisé de 12 semaines sera proposé, avec des interventions en numérique, en visioconférence ou en présentiel. Les participants seront évalués à nouveau à la suite de la prise en charge et suivit pendant un an. Une plateforme numérique sera utilisée pour communiquer avec les participants et recueillir les données. Ce projet est ambitieux de par sa structuration interdisciplinaire et son impact sociétal immédiat. Dans ce projet, l’objectif est de pouvoir inclure 5 000 patients de plus de 60 ans en situation d’éloignement géographique, social ou numérique du système de santé, et plus spécifiquement des programmes de prévention. Le projet implique dix laboratoires de recherche qui couvrent divers domaines tels que la santé publique, la sociologie, la psychologie sociale et cognitive, la physiologie, la biologie et la géographie. Les partenaires ont déjà collaboré sur des projets précédents. Ce projet collaboratif se fera en partenariat avec deux associations, trois entreprises, deux collectivités territoriales, et un hôpital universitaire (CHU).